Oté la Réunion !

Oté la Réunion !

Difficile de le cacher, vos hôtes, Frédérique et Pascal Mathis, ne sont pas nés en terre cévenole. Ex-chtimis, nous avons vécu 20 ans à l’île de la Réunion avant que la vallée de Transgardon nous appelle à une nouvelle vie.

Aussi, si notre regard semble parfois s’égarer sur la falaise qui domine le hameau, ne vous y trompez pas, il va bien au-delà, sur les sentes du Maïdo qui surplombent le cirque de Mafate. Un bout de notre âme est resté accroché dans les hauts de la Réunion, pas moyen de l’y arracher…

Car on peut aimer passionnément et pourtant devoir se séparer…

Un jour la vie nous appela ailleurs ; dans un bel ailleurs qui attendait notre venue pour renaître d’un long sommeil.

Bonjour les Cévennes !

Bonjour les Cévennes !

C’est ainsi que nous découvrîmes le hameau de Transgardon, lors d’une quête à la recherche d’un lieu pour faire éclore notre nouveau projet.

Un vieux souvenir d’enfance avaient mené nos pas hésitants vers les belles Cévennes. Un vieux souvenir de montagnes inondées de soleil. Certes nous étions loin de la démesure de la Réunion… Ici tout était plus modeste, mais tellement chaleureux, tellement plus à notre mesure que notre choix fut sans appel !

La douceur méridionale de la Vallée Longue avait conquis notre cœur. Nous aspirions à un coin de nature sauvage traversé par un petit ruisseau… Et voilà que Transgardon nous offrait deux rivières ! Des gardons, comme on dit ici, qui confluaient en ce lieu pour lui donner son nom.

 

Mais tout était nouveau pour nous, le paysage, la flore, la pierre des vieux mas. Il nous fallut apprendre ; apprendre et surtout et comprendre avant d’entreprendre quoi que ce soit. Surtout ne pas trahir ce nouveau monde qui nous accueillait si généreusement.

Peu à peu nous investîmes les lieux, habités jadis par plusieurs familles qui tiraient de la terre leurs moyens de subsister. Cette génération de paysans bâtisseurs de terrasses (Faïsses ou bancelles) qui portaient leurs maigres lopins de terre.

Nous investîmes leurs maisons (ou plutôt leurs mas!). Nous les restaurâmes pour leur apporter le confort de la vie moderne, avec le soucis constant de respecter l’esprit du pays.

Après une longue période de réhabilitation nous pûmes enfin ouvrir notre lieux de vie aux hôtes. Nous étions le 15 août 2011 !

Et aujourd’hui, quand nous lisons l’émotion dans le regard de nos hôtes qui découvrent Transgardon, c’est comme un rappel du premier jour, et nulle autre récompense ne nous est nécessaire…

Le Hameau de Transgardon à notre arrivée en juillet 2009...